7.7.08

Dominique Raze

Je ne suis qu'une éternueuse de mots... D'abord un infime picotement. Une pause. Puis une montée, inqualifiable, irrépressible, et je les expulse tout autant qu'ils sortent de moi.
Assurément, je préférerais dire que je les pleure. Je mentirais, mais ça serait bien plus joli. Bien plus pratique aussi.
Parce que les pleurs, ça peut s'arracher, se provoquer ; tandis que les éternuements ne sont pas si fréquents.
Parce que les pleurs, ça peut se retenir, se ravaler ; tandis qu'un éternuement, ça sort n'importe quand, n'importe où. Au milieu d'un dîner, d'un lit, d'une "rue". Encore que dans ce dernier cas, je crois n'être pas si mal tombée...

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